L’UFC est de retour à Chicago ce 16 août 2025 avec un combat de folie pour le titre middleweight : Dricus Du Plessis, le champion en titre, défendra sa ceinture face à Khamzat Chimaev, invaincu depuis ses débuts à l’UFC. Ce combat, très attendu par les fans, pourrait non seulement couronner un nouveau roi de la division… mais aussi marquer un tournant dans l’histoire de l’organisation.
Deux trajectoires irrésistibles
Le Sud-Africain Dricus Du Plessis est sur une lancée exceptionnelle. Champion depuis sa victoire contre Sean Strickland, il a su s’imposer face à des adversaires redoutables, dont Israel Adesanya, qu’il qualifie comme « le meilleur adversaire que j’aie jamais affronté ». Selon ses mots :
« C’est sans doute le combat qui m’a le plus fait douter. Il peut te toucher n’importe quand, avec n’importe quoi. »
Pour autant, Du Plessis reste confiant avant d’affronter Chimaev :
« Je vais choquer le monde une fois de plus. Ça va être historique. Vous allez voir la terreur s’effondrer. »
Quant à Chimaev, il revient après une longue période d’inactivité, due à des problèmes de visa. Désormais autorisé à combattre aux États-Unis, il annonce la couleur :
« J’espère ne pas me blesser pour pouvoir combattre à Abu Dhabi en octobre. Mon inactivité, ce n’était pas de ma faute. Je n’avais pas de visa pour les États-Unis. »
Un combat de styles
Chimaev est connu pour sa lutte dominante. Mais Du Plessis l’assure : ce n’est pas un match de grappling.
« Khamzat est évidemment un lutteur et un grappler de classe mondiale. Mais ce n’est pas un combat de lutte ou de grappling. C’est du MMA. Et c’est là où je suis le meilleur. Je ne suis pas le meilleur striker, ni le meilleur lutteur, ni le meilleur grappler… mais quand on assemble tout, je suis le meilleur du monde. »
Sean Strickland, ancien adversaire de Du Plessis et partenaire d’entraînement de Chimaev, prévient :
« Dricus devra être prêt à encaisser une pression extrême au sol. S’il peut survivre à ça, il peut battre Chimaev. »
Une obsession du triple titre
Khamzat Chimaev voit grand. Très grand. Après la ceinture middleweight, il vise aussi celle des welterweights et potentiellement des light heavyweights. Il l’a affirmé :
« Un seul titre ne me suffira pas financièrement. J’espère ne pas être blessé, pour pouvoir défendre ou viser une autre ceinture à Abu Dhabi. »
« Jack Della Maddalena serait un bon combat pour moi en welterweight. Si je monte en light heavyweight, il y a Ankalaev et Alex Pereira. Je peux aussi me battre pour cette ceinture. »
Triple champion ? Il y croit. Et il n’hésite pas à viser aussi… Islam Makhachev :
« Ce serait le moyen le plus rapide de devenir numéro 1 pound-for-pound. »
Les tensions montent
Le trash-talk est bien présent dans la préparation du combat. Chimaev n’a pas mâché ses mots envers Sean Strickland :
« Quand je n’avais plus de visa, il a commencé à parler. Je suis revenu. Je suis à Los Angeles, mon pote. Si c’est personnel pour toi, viens. Je suis là. »
En réponse, Strickland a jugé Chimaev « mentalement faible », rappelant son « faux départ » à cause du Covid :
« Chimaev, c’est juste un type faible mentalement. »
Khamzat mieux encadré que jamais ?
Selon Arman Tsarukyan, Chimaev est enfin bien préparé. Il révèle que Khamzat a tendance à s’entraîner à l’excès, ce qui le pénalise le soir du combat :
« Il n’est jamais à 100 % le jour du combat, parce qu’il s’entraîne constamment trop. »
« Il est maintenant testé tous les jours pour surveiller son niveau de récupération. Un coach est avec lui 24/7 pour l’empêcher de dépasser ses limites. »
En résumé
L’UFC 319 promet un affrontement titanesque entre deux visions du MMA : la pression sauvage et sans relâche de Chimaev contre le style imprévisible, mais efficace de Du Plessis. Le vainqueur ne remportera pas seulement une ceinture, mais pourra aussi revendiquer une place dans l’histoire.
Le rendez-vous est pris : le 16 août à Chicago. Ce combat pourrait bien redéfinir le sommet de la catégorie des poids moyens.