L’UFC revient à Paris le samedi 6 septembre 2025 pour sa quatrième édition dans la capitale, une date déjà entourée en rouge dans les calendriers des fans tricolores. Après des éditions marquées par la ferveur populaire et la montée en puissance du MMA en France, les attentes sont naturellement très élevées. Mais à mesure que la carte se précise, une question se pose : cette édition est-elle à la hauteur de l’engouement suscité ?
Un main event intéressant… mais attendu au tournant
Pour clôturer la soirée, Nassourdine Imavov, désormais classé n°1 mondial chez les poids moyens, affrontera le Brésilien Caio Borralho, actuel n°5. C’est une affiche logique sur le plan sportif, puisqu’elle pourrait désigner un futur prétendant à la ceinture. Imavov reste sur une victoire impressionnante contre Israel Adesanya, tandis que Borralho, invaincu à l’UFC, arrive lancé et très ambitieux.
Mais ce choix divise. Certains espéraient un nom plus "vendeur", voire un combat de championnat si les circonstances le permettaient. D’autres soulignent que ce duel représente une excellente opposition de styles, et que le public français devrait se mobiliser massivement autour de l’un de ses porte-drapeaux.
Une carte très tricolore
L’UFC semble avoir misé sur la scène française pour séduire le public local. À ce jour, plusieurs combats ont été officialisés :
- Nassourdine Imavov vs Caio Borralho
- Benoît Saint-Denis vs Mauricio Ruffy
- Oumar Sy vs Brendson Ribeiro
- William Gomis vs Robert Ruchala
- Fares Ziam vs Kaue Fernandes
- Bolaji Oki vs Mason Jones
- Rinat Fakhretdinov vs Andreas Gustafsson
Ce choix de privilégier les talents hexagonaux et francophones est cohérent avec la dynamique installée depuis 2022. Benoît Saint-Denis, très populaire, fera face à un jeune Brésilien invaincu. William Gomis, Oumar Sy ou encore Fares Ziam seront également présents pour porter les couleurs françaises. À noter aussi la présence de Bolaji Oki, espoir belge, face au revenant gallois Mason Jones.
Un événement solide mais pas encore “grandiose” ?
Si la carte affiche un beau niveau global et une forte identité nationale, certains fans regrettent l’absence (à ce jour) de très grands noms internationaux ou de combats au sommet. Ciryl Gane, absent cette année, incarnait jusque-là la tête d’affiche naturelle du MMA français.
L’UFC Paris 4 pourrait donc manquer d’un véritable “statement fight”, même si les combats annoncés promettent de belles oppositions et beaucoup d’émotions. Il reste quelques places sur la carte, laissant la porte ouverte à d’éventuelles surprises.
Un rendez-vous qui comptera quoi qu’il arrive
Qu’on le trouve trop franco-français ou parfaitement construit pour le public local, l’événement restera incontournable. L’engouement autour du MMA en France est en constante progression, et l’Accor Arena devrait, une fois encore, faire salle comble.
Reste à savoir si cette carte peut générer le même impact médiatique et sportif que les éditions précédentes.
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