Mission accomplie pour le “God of War”. Ce 11 mai à Montréal, Benoît Saint-Denis a signé une victoire décisive face à Kyle Prepolec. Un étranglement arrière au deuxième round qui relance sa marche vers le top 10 des poids légers.
Un retour avec autorité
Après deux défaites marquantes en 2024, Benoît Saint-Denis avait besoin d’un nouveau départ. Et il a parfaitement répondu présent à l’UFC 315. Face au Canadien Kyle Prepolec, il n’a laissé aucune place au doute.
Dès les premières secondes, le Français met la pression. Il ferme la distance, envoie du volume, contrôle les appuis. La stratégie est claire : user, contrôler, finaliser.
La soumission, sa spécialité
Au deuxième round, Prepolec est dos à la cage. BSD accélère, amène le combat au sol, prend le dos, verrouille le bras sous le menton. C’est terminé.
Victoire par soumission, étranglement arrière. Classique, propre, efficace. Un finish qui rappelle que Saint-Denis reste l’un des grapplers les plus dangereux de la catégorie.
Une victoire qui tombe à pic
Avec cette performance, Benoît Saint-Denis améliore son bilan à 14-3. Surtout, il regagne en confiance et crédibilité après une année 2024 difficile. Une victoire qui pourrait lui valoir un nouvel adversaire classé dans le top 10 dès cet été.
Il avait promis un retour. Il l’a livré. Et avec la manière.
La course au sommet relancée
Plus structuré dans son coin, mieux préparé, Saint-Denis semble avoir tiré les leçons du passé. Il le disait lui-même : “J’ai voulu être le général et le soldat”. Ce soir, il a été stratège… et bourreau.