À quelques jours de l’UFC 315, l’entraîneur principal de Benoît Saint-Denis, Nicolas Ott, évoque le remplacement de dernière minute de Joel Álvarez par Kyle Prepolec. Un adversaire à ne pas sous-estimer selon le coin français, qui prépare ce combat avec une vigilance redoublée.
Un remplaçant qui frappe fort
Initialement opposé à Joel Álvarez, Benoît Saint-Denis fera finalement face à Kyle Prepolec, combattant canadien au palmarès solide (18-8), et actuellement sur une série de trois victoires consécutives par KO au premier round.
Ce changement d’adversaire en dernière minute oblige le coin de BSD à ajuster la stratégie. Et Nicolas Ott, fraîchement nommé coach principal du “God of War”, prend ce défi très au sérieux.
« On a un adversaire très sérieux et très costaud. On respecte toutes ses armes. »
Le profil de Prepolec, puissant en striking et rapide à entrer dans le combat, impose de la prudence. « Il a 3 KO au R1 sur ses 3 derniers combats. On va être méfiants et vigilants sur son striking, parce qu’il est très fort », précise Ott.
Un camp resserré, une stratégie claire
Depuis sa défaite contre Renato Moicano, Saint-Denis a entrepris une refonte totale de son encadrement. Il a reconnu publiquement qu’il s’était “coaché lui-même” lors de ses derniers combats — une erreur désormais corrigée avec l’arrivée de Nicolas Ott à la tête du staff.
Pour l’UFC 315, le camp d’entraînement s’est recentré autour d’un schéma clair et d’une hiérarchie assumée. Plus question d’improviser ou de se disperser : le focus est mis sur le plan de match, la structure, et la gestion du timing.
« L’équipe est soudée, et la dynamique est bonne. Ce n’est pas un combat de rattrapage, c’est un tournant », résume Ott.
Une opportunité à ne pas manquer
Après deux défaites difficiles, Benoît Saint-Denis joue gros. Ce combat face à Prepolec, classé en dehors du top 15 mais dangereux, représente un pari : celui de se relancer avec une victoire nette, face à un adversaire imprévisible.
À l’UFC 315, l’enjeu dépasse le classement. Il s’agit de restaurer une dynamique, rassurer son équipe, et surtout, rappeler que Benoît Saint-Denis reste une menace dans une catégorie lightweight en perpétuelle évolution.
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