Nouveaux visages, nouvelle dynamique. Depuis deux ans, une génération de combattants français s’impose sur la scène du MMA. Entre réseaux sociaux, victoires expéditives et parcours inspirants, ces jeunes professionnels bouleversent les codes. Karaté Bushido les met à l’honneur dans son numéro 454.
Une génération connectée, ambitieuse et prête
Le MMA français entre dans une nouvelle ère. En dépit de sa reconnaissance tardive en 2020, la discipline s’est rapidement enracinée dans l’Hexagone, révélant une génération de combattants aussi à l’aise dans la cage que sur les réseaux sociaux. À travers Hexagone MMA, ARES Fighting ou encore le circuit amateur de la FMMAF, ces jeunes guerriers tracent leur route vers les sommets avec une maîtrise parfaite du storytelling et une ambition décomplexée.
Le phénomène est exploré en profondeur dans le numéro 454 de Karaté Bushido, qui consacre un dossier exclusif à cette nouvelle vague tricolore. Plus que des combattants, ce sont des marques personnelles qui émergent, portées par un discours fort, une image léchée et des résultats prometteurs.
Paul Denis Navero, porte-drapeau d’un MMA 3.0
Champion de France amateur en 2023, médaillé de bronze aux Europe IMMAF 2024 et vainqueur de son premier combat pro en mai 2025, Paul Denis Navero, alias Paul Dena, coche toutes les cases du combattant moderne. À seulement 24 ans, le Rennais rassemble près de 400 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Sa médiatisation dépasse celle de nombreux vétérans. Il est le fer de lance d’un MMA à l’heure du numérique, où la communication est presque aussi stratégique que le combat lui-même.
Derrière lui, une armée de talents
La relève ne manque pas de visages prometteurs. À commencer par Samba Sima (22 ans), vice-champion du monde amateur, qui s’est imposé par un high-kick spectaculaire pour ses débuts pros. Viennent ensuite les frères Prigent, Arnaud et Benoît, brillants techniciens du sol, aux trajectoires bien lancées. Modibo Diakité, premier combattant français malentendant en MMA, impressionne par sa résilience et sa palette complète.
D’autres noms s’imposent également : Oualy Tandia, multichampion amateur passé pro avec ARES Fighting ; Théo Ulrich, spécialiste du TKO rapide ; Amaury Wako, nouvelle star du KSW ; Owen Jason, grappler inventif ; Mathys Duragrin, protégé de la PFL ; ou encore Delphine Benouaich, phénomène féminin et ancienne championne du Cage Warriors Academy. Tous incarnent un MMA français pluriel, inventif et ambitieux.
L’AEC, laboratoire de la relève
Derrière ces parcours se cache souvent une même rampe de lancement : l’AEC, fondée en 2022 par Willy Sirope. Ancien champion de jiu-jitsu brésilien, le Rennais a voulu offrir une vraie vitrine aux talents locaux. En 14 événements, son organisation a révélé Paul Dena, Samba Sima, Modibo Diakité, Amaury Wako ou encore Alvi Dayusev, présenté comme le futur grand nom à suivre. L’AEC est devenue une étape presque incontournable avant le saut dans le grand bain.
La nouvelle génération du MMA français a déjà pris le pouvoir. Plus affûtée, plus exposée, mieux préparée que jamais, elle bouleverse les codes et promet d’écrire une page inédite de l’histoire du combat tricolore.
Si vous souhaitez en savoir plus, retrouvez le magazine en cliquant ici.
Crédit photo Karaté Bushido DR