Le 19 mai 2025, sur X, Jon Jones a réagi aux critiques concernant son inactivité en tant que champion poids lourd de l’UFC. Où ? Depuis la Thaïlande. Qui ? Le champion en personne. Quand ? Huit mois après son dernier combat. Quoi ? Il affirme ne pas se soucier d’un éventuel retrait de sa ceinture. Pourquoi ? Car il a, selon lui, déjà informé l’UFC de ses plans.
À mesure que le temps passe, l’absence de Jon Jones devient une affaire publique. Alors que les fans réclament un combat d’unification contre Tom Aspinall et que des voix s’élèvent pour lui retirer son titre, le champion reste imperturbable. Dans une série de publications sur les réseaux sociaux, il a balayé les critiques avec mépris et ironie. Pour lui, tout est déjà prévu — même si l’UFC n’a encore rien annoncé officiellement.
Une réponse à sa manière
« Me faire retirer la ceinture ? Lol. J’ai vraiment l’air d’être le genre de personne à me soucier de ce genre de trucs ? » Voilà comment Jon Jones a lancé sa contre-offensive médiatique
Installé en Thaïlande, il a multiplié les messages énigmatiques, expliquant que l’UFC est déjà au courant de ses projets.
« Je leur ai dit mes plans il y a longtemps. Je ne sais pas pourquoi ils ne vous les ont pas encore communiqués. »
Le ton est clair : Jones ne se sent pas concerné par l’agitation médiatique. Il préfère siroter des noix de coco plutôt que de répondre à la pression. À ses yeux, la ceinture n’est pas un enjeu. Son image, sa marque personnelle, le sont davantage.
Une marque avant tout
Lorsqu’un fan lui a demandé s’il prévoyait de revenir combattre, il a répondu sobrement : « Pas une mauvaise idée. » Plus tôt dans la même journée, il avait écrit : « Mon plan ? Continuer à monétiser cette incroyable marque que j’ai créée. »
Ces déclarations renforcent l’idée que Jones se voit autant comme un produit que comme un combattant.
Après des années au sommet du sport, l’homme semble vouloir choisir ses combats comme ses rendez-vous d’affaires : à son rythme, et selon ses propres termes. Une posture qui agace autant qu’elle fascine.
Aspinall dans le flou
Face à lui, Tom Aspinall, champion intérimaire des lourds, attend toujours une réponse claire. Dana White a affirmé que le combat se ferait « en 2025 », sans donner de date. Mais sans engagement officiel de Jones, la situation reste incertaine.
Aspinall s’impatiente, les fans réclament une clarification, mais le principal intéressé, lui, ne semble pas pressé. Et l’UFC ne veut pas froisser l’un des plus grands noms de son histoire.
Entre mystère et contrôle total
Jon Jones n’est pas un champion comme les autres. Il entretient le mystère, garde la main sur sa communication, et choisit ses moments. Qu’on l’aime ou qu’on le critique, il reste fidèle à une ligne : il mène sa carrière à sa manière.
Tant que l’UFC ne tranche pas, la ceinture des lourds reste figée. Et avec elle, une division suspendue à la volonté d’un homme. Le roi n’a pas disparu. Il a simplement choisi le silence.
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