Cédric Doumbè n’y va pas par quatre chemins. Dans une story Snapchat, le Français critique ouvertement la mentalité de certains combattants tricolores à l’UFC, pointant un manque d’ambition et une simple satisfaction de leurs contrats. Mais quelques noms, comme Nassourdine Imavov, Ciryl Gane ou Benoît Saint Denis, sortent du lot.
Toujours aussi direct, Cédric Doumbè (6-1) n’a pas hésité à pointer du doigt la mentalité de certains de ses compatriotes à l’UFC. Dans une récente story Snapchat, le welterweight du PFL a livré ce qu’il qualifie de "critique constructive", ciblant le manque d’ambition de nombreux combattants français dans l’organisation américaine.
"Ils sont tellement contents d’être à l’UFC qu’ils se battent juste pour y rester. Ils ne combattent pas pour détruire l’adversaire, ils ne combattent pas pour gagner la ceinture et devenir champions. Ils se contentent de leur contrat, heureux de toucher 5 000 ou 10 000 euros", déplore Doumbè.
Pour l’ancien champion du Glory, beaucoup de Français se satisfont d’une simple exposition et des primes, sans viser l’excellence ou la conquête des titres.
Trois exceptions qui confirment la règle
Malgré ses critiques, Cédric Doumbè distingue tout de même trois combattants qui incarnent selon lui l’état d’esprit d’un vrai champion : Nassourdine Imavov, Ciryl Gane et Benoît Saint Denis.
"Des combattants comme Nassourdine se battent pour devenir champions. Quand Benoît combat, tu sens qu’il veut arracher des têtes", assure-t-il. Quant à Ciryl Gane, Doumbè reconnaît une ambition réelle, même si elle aurait évolué avec le temps.
Pour Cédric Doumbè, se contenter d’un contrat, même prestigieux, n’est pas suffisant. Il appelle le MMA français à adopter une mentalité conquérante.
"Ils n’ont pas l’âme de champion. Tu ne combats pas juste pour rester. Tu combats pour détruire, pour marquer l’histoire", conclut le Français, dont le trash talk n’a d’égal que ses performances dans la cage.
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