Arman Tsarukyan, actuel numéro 1 des poids légers de l’UFC, a exprimé son intérêt pour affronter Paddy Pimblett, dans une déclaration relayée début mai 2025. Depuis les États-Unis, il explique que cet affrontement serait une stratégie pour élargir sa base de fans, notamment au Royaume-Uni. Une démarche autant sportive que marketing, dans un contexte où les choix d’adversaires comptent autant que les résultats.
"Il a un grand nom… ça a du sens"
Dans une déclaration rapportée par MMA Fighting, Tsarukyan a clairement expliqué pourquoi affronter Pimblett pourrait être un bon coup, bien que ce dernier ne fasse pas encore partie du top 10 :
"Je le ferai parce qu’il a un grand nom… ça a du sens. Pour attirer plus de fans du Royaume-Uni."
Ce n’est pas un défi au mérite sportif, mais un choix stratégique assumé. Tsarukyan sait que pour maximiser ses chances d’un futur combat pour le titre — et de gagner le cœur des fans — il faut parfois sortir des sentiers battus.
Le combat n’est pas officialisé, mais l’appel est lancé. Et dans un UFC de plus en plus guidé par l’attrait commercial, l’idée n’est pas dénuée de logique.
Paddy Pimblett, le phénomène britannique
De son côté, Paddy Pimblett reste un nom qui divise. Charismatique, médiatique, provocateur, il suscite autant d’adhésion que de critiques. Sa récente victoire contre Michael Chandler à l’UFC 314 a relancé son élan sportif, bien que certains observateurs pointent toujours un niveau encore insuffisant face aux élites de la division.
Mais là n’est pas la question pour Tsarukyan : c’est l’audience que Pimblett attire qui est au centre du débat. Avec une popularité explosive au Royaume-Uni, le Liverpuldien représente une porte d’entrée vers un public que Tsarukyan cherche à conquérir. Un public de passionnés, fidèles et bruyants, qui pourraient renforcer la notoriété du Daghestanais.
Ce potentiel choc entre Arman Tsarukyan et Paddy Pimblett pourrait bien ne pas être le plus logique sportivement, mais il incarne à merveille les dynamiques modernes du MMA : une combinaison de mérite, d’image et de stratégie. Dans un sport où chaque mot, chaque affiche et chaque nom compte, Tsarukyan joue la carte du marketing intelligent. Reste à voir si l’UFC mordra à l’hameçon.
Crédit photo Mark J. Rebilas