Renato Moicano, combattant brésilien de l’UFC, fait parler de lui bien au-delà de la cage. S’il aimerait voir son fils marcher sur ses traces en MMA, il laisse la décision entre ses mains. En parallèle, il promet de faire voyager des fans dans son gym pour les affronter… à condition que son podcast atteigne 50 000 abonnés sur YouTube.
"J’aimerais que mon fils devienne un combattant UFC, mais ce sera à lui de choisir"
Dans une déclaration pleine de sincérité diffusée dans une vidéo partagée par Home of Fight et Jaiden Cable, Renato Moicano aborde son rôle de père avec une philosophie ouverte.
"J’aimerais que mon fils devienne combattant à l’UFC, mais ce sera à lui d’en décider", affirme le poids léger brésilien.
Une réponse qui tranche avec l’image parfois rigide que l’on peut avoir des combattants. Moicano, connu pour sa passion du savoir (il lit les philosophes pendant ses camps), prône la liberté individuelle, même au sein de sa propre famille.
"Je vais te mettre KO, mon frère"
Mais que les fans ne s’y trompent pas : Moicano reste une bête de guerre. Sur le ton de la provocation assumée, il a récemment promis de faire venir deux fans dans son gymnase, billets d’avion à sa charge, pour du sparring, dès que son podcast Show Me The Money atteindra 50 000 abonnés sur YouTube.
Dans une vidéo virale, il lance face caméra :
"Je vais te mettre KO, mon frère."
"I’m gonna knock your ass out, my brother."
Cette opération marketing façon "Strickland 2.0" combine provocation, humour, et stratégie virale. Une manière pour Moicano de promouvoir son émission tout en gardant un pied dans le jeu médiatique du MMA moderne, entre trash-talk, engagement communautaire et buzz bien calculé.
Moicano, le combattant qui pense et qui frappe
Renato Moicano s’impose comme un personnage atypique du MMA : féroce dans la cage, philosophe en dehors, podcasteur décalé et père bienveillant. Il incarne une nouvelle génération de combattants qui refusent les cases : ni brute sans nuance, ni intellectuel déconnecté.
Le succès de son podcast, co-animé avec Gilbert Burns et Matty Betss, reflète cette ambivalence : on y parle d’argent, de combat, de business… et parfois de politique ou de philosophie.
Qu’il combatte un fan ou qu’il parle de Kant, Moicano reste imprévisible — et c’est sans doute ce qui fait sa force.
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