Un message énigmatique et alarmant publié sur le compte X d’Alex Pereira a enflammé la communauté MMA. L’actuel champion brésilien s’est empressé de démentir, évoquant un piratage. Mais pour certains, cette justification ne tient pas.
Un message qui sème le trouble
Tout a commencé avec une publication soudaine sur le compte officiel d’Alex Pereira. Le message évoquait une frustration profonde envers l’UFC et laissait entendre une possible retraite :
« J’ai toujours répondu aux appels de l’UFC, mais s’ils veulent jouer à ce jeu-là avec moi, très bien. Je n’ai jamais dit de mal de l’UFC, mais ce que je viens d’apprendre me laisse amer. J’ai déjà songé à arrêter le combat, et après ce qu’on vient de me dire, c’est peut-être le début de la fin. »
Effacé quelques heures plus tard, le message a néanmoins été capturé et partagé en masse.
Une tentative d’apaisement rapide
Pour calmer la tempête, Pereira s’est exprimé en vidéo, affirmant ne pas être l’auteur du message.
« Je ne sais même pas ce qui se passe. J’ai une excellente relation avec l’UFC. »
Selon lui, son compte aurait été piraté, et il aurait repris le contrôle peu après. Une version qui vise à restaurer le calme, mais qui ne convainc pas tout le monde.
Cormier sceptique, Ankalaev moqueur
Daniel Cormier, ancien champion et aujourd’hui consultant UFC, a exprimé des doutes sur cette explication. Selon lui, il est probable que Pereira ait bien écrit le message, sous le coup de l’émotion, avant de se rétracter.
Magomed Ankalaev, rival direct de Pereira et vainqueur par KO à l’UFC 313, n’a pas tardé à ironiser.
« C’était moi. J’ai piraté son compte. Ne t’inquiète pas, Alex. Je t’attends. »
Entre ironie et défi, le ton est donné pour une potentielle revanche.
Un avenir incertain mais actif
Malgré le flou autour de cette publication, Alex Pereira continue d’apparaître publiquement, notamment lors d’un événement de fans à Montréal. Aucun signe visible de rupture avec l’UFC, ni de pause imminente dans sa carrière.
La question reste en suspens : crise passagère, maladresse numérique, ou tension réelle avec la ligue ? En attendant, la scène light heavyweight garde un œil attentif sur "Poatan".
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