À l’UFC 320, Magomed Ankalaev a perdu sa ceinture des poids lourds-légers face à Alex Pereira en seulement 80 secondes. La rapidité du KO a surpris beaucoup de monde - l’ancien champion était jusque-là invaincu depuis 2018.
Son manager, Ali Abdelaziz, a affirmé peu après que le combattant aurait dû ne jamais monter dans l’octogone dans cet état.
Des images troublantes dévoilées
Peu après ce revers, des vidéos ont été rendues publiques montrant Ankalaev recevant des soins pour une fracture de côte environ trois semaines avant l’UFC 320. Le journaliste brésilien Léo Guimarães indique que les enregistrements datent de 20 jours précédant le combat. Sur ces vidéos, on distingue clairement un traitement appliqué vers le flanc gauche, ce qui suggère que la blessure était sérieuse.
Une stratégie contestée
La publication de ces images renforce l’argument de l’équipe d’Ankalaev selon laquelle il n’était pas physiologiquement optimal pour le combat. Selon Abdelaziz, plusieurs problèmes auraient affecté la préparation d’Ankalaev - mais il laisse la parole à son combattant pour les détails.
Pour certains observateurs, cette révélation pourrait peser dans la balance si une trilogie contre Pereira venait à être proposée. Toutefois, l’équipe de Pereira a déjà indiqué qu’elle n’était pas particulièrement intéressée par un troisième affrontement.
Enjeux pour l’avenir
Cette affaire relance des questions sur la gestion des blessures dans les camps de MMA : jusqu’à quel point un combattant doit accepter de prendre le risque de combattre en étant diminué ? Pour Ankalaev, son image et sa prochaine trajectoire dépendent de la réponse. Pour Pereira, ces révélations ne changeront sans doute pas le résultat, mais elles peuvent influencer les débats autour d’une revanche.
Le combat entre Ankalaev et Pereira restera marqué non seulement par le KO fulgurant, mais aussi par ce voile d’incertitude médicale. Reste à voir si ce chapitre conduira à un retour sur le ring avec des comptes à régler.
Crédit photo : DR