Rejoins le club, abonne toi à la newsletter
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

Le gorille vous salue bien

Il a le regard franc et la parole tranchante. Une gueule de cinéma, une carrière de boxeur au palmarès impressionnant, un engagement total dans les forces d’élite de la police française : Robert Paturel, dit « Patu », c’est un mélange de Lino Ventura, de Belmondo et de Musashi des temps modernes. Dans le dernier numéro de Karaté Bushido, il revient sur un parcours aussi dense qu’inspirant.

Un champion de la rue… et du ring

Avec 88 victoires sur 103 combats, six titres de champion de France et un titre de champion d’Europe, Robert Paturel s’impose comme l’une des figures majeures de la boxe française. Ses duels contre Fred Royers ou Pascal Ducros ont marqué les esprits. Mais l’homme ne s’est jamais limité aux cordes du ring : acteur, conseiller technique au cinéma, il multiplie les casquettes sans jamais quitter des yeux sa ligne de conduite martiale.

Une vie au service de la sécurité

Ancien intervenant au sein de la BAC, du GIPN, du RAID, Paturel a vécu deux décennies en immersion dans les unités d’élite de la police. Il a codifié l’usage du tonfa en France, formé des générations d’agents et a parcouru le monde pour transmettre ses méthodes, jusqu’au Salvador ou aux Philippines. Là-bas, il rencontre des forces de l’ordre confrontées au danger quotidien, mais aussi animées par une motivation à toute épreuve.

La Boxe de rue, son héritage

Fort de ses expériences, Paturel crée la Boxe de rue, une discipline pensée pour l’efficacité réelle, en dehors des règles du ring. Ce système de défense repose sur des gestes simples, rapides, inspirés de différentes pratiques : boxe, bâton, self-défense, arts de la rue. Sa pédagogie repose sur l’adaptabilité, l’humilité, et surtout le plaisir de transmettre.

Une parole forte, un regard lucide

Dans cet entretien fleuve, Robert Paturel aborde aussi ses inspirations : ses frères, ses professeurs, ses lectures, de Zola à Hergé. Il parle de ses premiers pas en compétition, de son entrée dans la police, des coulisses du RAID, de ses rencontres avec Dan Inosanto ou Charles Joussot. Il évoque le stress, la peur, la nécessité de la négociation avant la confrontation. Et surtout, l’importance de rester curieux, humble, et de toujours chercher à apprendre.

Un éducateur né

Pour lui, être un bon entraîneur, c’est d’abord aimer les gens. À travers ses stages dans toute la France, il continue de transmettre, toujours avec ce mélange d’humour, d’expérience brute et de bienveillance. Les valeurs qu’il transmet à ses enfants sont aussi celles qu’il enseigne : respect, travail, honnêteté, humour.

Robert Paturel est de ces hommes rares qui inspirent autant par leur parcours que par leur façon de parler du monde. Et de le défendre.

Pour en savoir plus, cliquez ici pour retrouver l’interview.