Le 28 juin 2025 à Las Vegas, Ilia Topuria affrontera Charles Oliveira à l’UFC 317 pour le titre vacant des poids légers. Il a prévenu : si Islam Makhachev veut le défier, il devra prendre son mal en patience.
À l’approche de son plus grand défi, Ilia Topuria ne laisse rien ni personne troubler sa route. Le Géorgien d’origine espagnole, toujours invaincu, s’apprête à affronter Charles Oliveira pour s’emparer du trône des poids légers. En parallèle, Islam Makhachev, ancien champion de la division, observe depuis sa nouvelle catégorie des welterweights. Pour Topuria, les choses sont claires : Makhachev n’a plus son mot à dire. Le message est limpide et provocateur : « qu’il fasse la queue ».
Une ceinture vacante et une nouvelle ère
Le départ d’Islam Makhachev vers les -77 kg a laissé le trône des -70 kg libre. L’UFC 317 sera le théâtre de l’affrontement entre deux profils radicalement opposés : le feu d’Oliveira et la précision chirurgicale de Topuria. Invaincu en 16 combats, l’ancien champion featherweight vise une double couronne pour entrer dans une nouvelle dimension.
Mais le combat dépasse les enjeux classiques d’un championnat. Ilia Topuria veut imposer une nouvelle dynamique dans la division lightweight, qu’il considère trop longtemps figée par des oppositions limitées. Pour lui, le futur se construit dès maintenant, sans compromis.
Makhachev écarté du débat
Islam Makhachev, désormais tourné vers les welterweights, a déclaré ne pas renoncer à son titre des -70 kg. Une position que Topuria tourne en dérision.
« Qui a obtenu ce qu’il voulait ? Moi ou lui ? » interroge-t-il en conférence de presse.
« Après ce combat, quand j’aurai la ceinture, il pourra faire la queue. Et elle est longue. »
Pour le Géorgien, cette prise de pouvoir ne laisse place à aucun doute : il mène désormais la danse. Son refus de s’adapter aux ambitions de Makhachev marque une volonté claire de redéfinir les hiérarchies dans la division.
Une montée vers le sommet à sa manière
Topuria revendique un style, un ton, une identité. À l’opposé des codes du respect imposé, il construit son ascension à coups de performances spectaculaires et de déclarations sans filtre. Sa rivalité latente avec Makhachev ne fait que renforcer son personnage.
« Je ne suis pas monté en lightweight pour demander quoi que ce soit à qui que ce soit », résume-t-il.
En attendant l’UFC 317, Topuria garde son cap. Il veut battre Charles Oliveira, s’emparer de la ceinture et imposer sa loi sur une division en mutation. Islam Makhachev, pour l’instant, reste un chapitre non prioritaire.
Le roi n’attend pas
L’UFC 317 pourrait bien consacrer un nouveau visage au sommet des poids légers. Si Ilia Topuria décroche le titre, c’est toute la division qui entrera dans une nouvelle ère. Face à un Charles Oliveira imprévisible, le combat s’annonce explosif.
Mais une chose est sûre : selon Topuria, le pouvoir ne se demande pas, il se prend. Et pour les prétendants comme Makhachev, le message est clair : la file d’attente commence derrière lui.
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