Alors que le camp de Dricus Du Plessis évoque une guerre au sol face à Khamzat Chimaev, ce dernier réagit avec violence verbale. Le ton monte et la guerre psychologique est déjà lancée entre les deux prétendants à la ceinture des poids moyens UFC.
Le combat n’est pas encore signé, mais la rivalité est déjà bouillante. Dans un échange relayé par Adam Zubayraev, Khamzat Chimaev a répondu aux déclarations du coach de Dricus Du Plessis, qui annonçait une préparation centrée sur “une guerre au sol”. La réponse de “Borz” est sans appel :
“Qu’ils se préparent pour la guerre. Moi, je me prépare pour un meurtre.”
Du Plessis veut l’amener au sol, Chimaev veut le finir
Selon Morne Visser, coach de Du Plessis, le Sud-Africain compte miser sur son cardio, sa robustesse et sa pression pour fatiguer Chimaev au sol. Une stratégie cohérente, face à un adversaire explosif mais parfois critiqué sur sa gestion du rythme dans les longues guerres.
Mais Chimaev n’est pas du genre à reculer. Invaincu en 14 combats, il n’a jamais perdu un round sur le tapis. Sa lutte dominante, combinée à une puissance rare, en fait l’un des combattants les plus intimidants du roster.
Un duel pour la ceinture dans l’air
Dricus Du Plessis, champion en titre des middleweights, sort d’une victoire solide contre Sean Strickland. Chimaev, lui, reste sur un succès majeur face à Robert Whittaker, confirmant son éligibilité directe pour le title shot.
L’UFC n’a pas encore officialisé le combat, mais tous les voyants sont au vert pour un choc prévu à l’automne, possiblement à l’UFC 306 ou en Arabie Saoudite. Ce serait le premier combat de Chimaev pour une ceinture, après avoir été plusieurs fois freiné par des soucis de santé et des reports.
Guerre de styles, guerre de mots
Au-delà du choc de trajectoires, le duel Chimaev vs Du Plessis oppose aussi deux visions du combat :
- Chimaev : pression immédiate, lutte broyeuse, chaos contrôlé.
- Du Plessis : résilience, endurance, adaptation tactique.
Leur duel s’annonce comme l’un des plus intenses de la division depuis l’ère Adesanya, avec un enjeu clair : l’ascension d’un nouveau roi chez les -84 kg.
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