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Baki sans filtre : UFC, Doumbè, Teddy Riner… le Français dit tout !

Révélé par ses performances à l’ARES, Baki s’impose comme une voix qui compte dans le MMA français. À l’approche de la rentrée 2025, il évoque sans détour son avenir, ses adversaires, et les débats qui agitent les fans. De Teddy Riner à Cédric Doumbè, en passant par Nassourdine Imavov, le combattant livre un regard lucide et incisif sur le game.

Baki brise le mythe Teddy Riner à l'UFC

Baki : "Teddy Riner, même hors top 10 UFC, je ne suis pas sûr qu’il fasse quelque chose"

À la question, très populaire chez les fans, d’un éventuel passage de Teddy Riner au MMA, Baki répond sans détour. S’il reconnaît la puissance et les qualités du judoka, il met en garde contre les raccourcis :

"C’est une personne très forte dans un sport spécifique. Dans le judo, il y a un kimono, des déplacements spéciaux, et ça se termine quand tu tombes par terre. Dans le MMA ce n’est pas le cas."
Avant de trancher :
"Je ne pense pas qu’il fasse quelque chose, dans le top 5, même dans le top 10, je ne sais même pas s’il peut faire quelque chose hors top 10 UFC."

Un avis qui remet en perspective les différences fondamentales entre judo et arts martiaux mixtes.

Un œil sur la ceinture UFC : Nassourdine Imavov en tête

Interrogé sur les combattants français capables de décrocher une ceinture UFC dans les années à venir, Baki cite plusieurs noms, mais en met un en avant :

"En France, on a beaucoup de talents, que ce soit Salahdine [Parnasse], Abdoul [Abdouraguimov]… Si je devais donner quelqu’un qui pourrait être champion prochainement, je dirais Nassourdine [Imavov]."

Imavov, aujourd’hui bien installé dans le top UFC des poids moyens, incarne une génération de combattants formés directement au MMA, avec une science du striking et du grappling déjà compatible avec les standards internationaux.

"Moi je rigole de fou" – Baki sur les débats entre fans

Au-delà de la cage, Baki s’amuse des débats qui enflamment les communautés de fans sur les réseaux ou dans les salons vocaux. Il cite un exemple :

"Je joue aux jeux vidéo. Au micro, j’entends des gens faire des débats sur Baki vs Doumbè. Je rigole de fou. Parfois je leur donne des arguments pour voir comment ils réagissent."

Jusqu’à pousser la blague plus loin : "Des fois j’ai même essayé de me rabaisser, et les gens me disaient ‘Mais non Baki, il sait faire ça, il va gagner’."

Une manière de rappeler que les discussions entre supporters et la réalité de la cage ne sont pas toujours compatibles.

Baki prêt pour la revanche avec Doumbè

À propos d’un possible rematch contre Cédric Doumbè, qu’il a déjà battu, Baki clarifie la situation :

"J’ai déjà signé pour un match retour. Je me tiens prêt à combattre n’importe quand."Mais il relativise l’intérêt personnel de cette revanche : "Moi sincèrement je n’ai pas besoin de ce combat. Je l’ai gagné, c’est lui qui veut la revanche."

Un message clair : si Doumbè veut relancer la machine, la balle est dans son camp.

"C’est un combat où j’ai pris 0 risque" – Baki serein après l’ARES

Revenant sur son dernier combat à l’ARES, le ton est confiant, presque clinique :

"C’est un combat où j’ai pris 0 risque. Une performance comme ça, tu peux la refaire 10 fois et tu sais que 10 fois elle va bien se passer."

Une déclaration qui en dit long sur sa maîtrise et son niveau de préparation, désormais calés sur des standards professionnels élevés.

Objectif fin 2025 : rester actif et monter

Loin de se reposer sur ses lauriers, Baki affiche une ambition claire pour les mois à venir :

"J’aimerais bien combattre à la rentrée, ce serait top. Et si je peux encore en faire un autre en fin d’année en décembre, ce serait magnifique."

Une régularité qui témoigne d’une volonté de bâtir un palmarès solide, tout en gagnant en visibilité sur la scène européenne, voire internationale.

L’avenir du MMA français s’écrit maintenant

Loin du buzz et des faux débats, Baki construit sa trajectoire avec méthode. En quelques phrases franches, il balaie les illusions et trace une voie crédible vers les sommets. Le MMA français, encore jeune, peut désormais compter sur des athlètes ancrés dans leur époque : talentueux, lucides et affamés.